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Sephiroth | 35 16 26/04/2020 N/A N/A Héritier de la Calamité venue des Cieux... Lui-même |  Lun 28 Mar - 13:58  La nuit est tombée. L’obscurité est partout. La lumière de l’astre lumineux a décidé de tirer sa révérence afin que la polluée et dégradante Midgar ne se pare de ses apparences lumineuses et faussement chatoyantes. Ville de la Shinra. Expression même de leur arrogance et leur toute puissance. Symbole d’une tour triomphante, sous des airs salvateurs pour beaucoup… Et une menace planante et inquiétante pour d’autres. Tes pas en franchissent lentement chaque marche de ses escaliers. Tour d’ivoire. Tour de prétention. Tour d’arrogance que le Président en personne se targue d’être le roi ultime. Plus pour longtemps. Chacun de tes déplacements vers l’avant est un pas de plus vers la sentence macabre qui atteint ce dirigeant que tu hais tant… Et paradoxalement l’un des responsables auxquels tu dois ton existence. Ils ont été les instigateurs de ta perfection et de ton héritage. Ils n’ont pas un seul instant pensé à la suprématie qui t’était dûe. L’heure est venue de payer ce prix. Mais pas que pour ta vengeance personnelle. Tes sombres desseins ne sont pas exclusivement égoïstes à cet instant précis. Elle est ici. Elle est là. Tu en as eu vent. Et enfermer cette personne était la faute de trop à ne pas commettre. Si ton acte de vindication serait resté à jamais le même, la noirceur et la violence qui t’animait se voulaient toutes deux accentuées par cette captive, emprisonnée dans les hauteurs de l’immense tour…
Sang. Cadavres. Souffles d’agonie. Tout ce qui croise ta route tombe au sol et périt. La clémence n’est pas une notion envers laquelle tu accordes de l’intérêt. Ce qui se pose en travers de ton chemin est un obstacle. Un ennemi. Et comme à l’époque de ta présence au sein du SOLDAT, tout ce qui est destiné à freiner ton avancée ne peut être laissé indemne. Le nombre d’adversaires se réduit sans cesse tout au long de ta procession. Tu y arrives. Cet étage. Celui des cellules. L’hésitation te prend viscéralement aux tripes. Continuer ta route pour accomplir ton objectif premier, ou bien bifurquer afin de venir en aide à cette personne si particulière et unique. Après tout, elle-même ne voudrait-elle pas voir le corps de ce Président, tomber, agonisant, sur son bureau, lorsque tu y planteras ta lame? Et puis, ne demeure-t-elle pas cette déroutante sensation qui prend part de ton être, du moindre de tes muscles, lorsque tu sais qu’elle est là… présente… toute proche de toi… Celle qui te fait vriller l’esprit et même davantage, dans le plus grand des secrets. Le fait est que, tu le sais, lui aussi est là. Le seul qui est parvenu à te ‘détruire’ en un sens. Lui. Et leurs petits camarades… Aussi digne d’intérêt que des petits nuisibles à tes yeux. Tes yeux se ferment… Tu inspires… Et te concentre…
Dans un silence mortuaire, les derniers gardes de la zone pénitentiaire de l’immeuble s'effondrent sans vie. Tu la sens. Tu la ressens au point de pouvoir en déceler derrière quelle porte de cellule elle se cache. Ta main se saisit du pass magnétique ensanglanté que tu as arraché aux mains d’un de tes cadavres. Un petit bip fait s’ouvrir la cellule, laissant toute ta grandeur et ta prestance apparaître dans l'entrebâillement de ladite cellule. “Tu n’as rien…?” Souffles-tu de ta voix grave, calme, posée, ténébreuse au possible. Ces mots contrastant d’ailleurs avec une tonalité ne s’en voulant pas parfaitement adaptée. “J’ai quelque chose à faire, mais je ne pouvais pas te laisser ici sans rien faire…” Ta main se tend dans sa direction. “Je ne les libérerai pas et je n’ai pas beaucoup de temps… Mais tu peux m’accompagner durant ces quelques instants où je serai là…” Ponctues-tu de ton regard perçant, heureux de pouvoir reposer leur poid sur la silhouette, les courbes, le visage et les yeux de cette femme… Tifa. Ta Tifa!
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Tifa Lockhart | 52 21 26/04/2020 23 ans N/A Propriétaire et tenancière du Septième Ciel Avalanche | Lun 28 Mar - 15:04
(( tenue )) La notion du temps se perd. Une perdition dont les repères instaurés s’envolent et se réduisent en fumée. Une simple mission de routine. Une simple mission d’infiltration, avait-il dit. Chaque mot soufflé, par celui t’ayant offert une place dans cette organisme éco-terroriste, mais surtout, une place dans une nouvelle famille, ne cessait de se répéter en boucle dans ton esprit.. Au fond de toi, c’est une fine colère que tu ressens. Une émotion qui se regroupe et se maintient dans le creux de ces poings fermés. Poings dont le tissu les recouvrant canalise toute cette énergie qui aurait pu se déverser, plus tôt, sur les ennemis te rendant captive. Tu aurais pu, mais l’enchaînement a été rapide, beaucoup trop rapide. Ta silhouette était juste derrière lui. Lui. Cet ami d’enfance retrouvé. Cet ami d’enfance que tu ne quittes plus depuis son retour parmi vous. Ce même ami qui a juré te protéger dans un passé lointain. Ce même ami qui n’a pas su tenir cette promesse. Enfermée entre ces quatre murs, tu y repenses. Et tu ne lui en veux pas, car tout était de ta faute. Prendre les choses en main et ne pas rester en retrait. Tu as vu une faille. Tu as voulu en tirer tout le bénéfice et ainsi, permettre à tes compagnons de poursuivre cette quête importante pour vous et les habitants de Midgar. Proie idéale envers ces êtres dépourvus d’intelligence. Proie idéale qui s’en sort victorieuse, avant d’être totalement prise au dépourvu. Un spray. Etrange odeur nauséabonde qui s’était introduite à l’intérieur de tes narines. Très vite, tu as chancelé. Très vite, tu as perdu connaissance pour ouvrir, à nouveau, les paupières, ici. Tu t’en veux de ne pas t’être montrée prudente, beaucoup plus vigilante. Debout, relevée, ce sont tes pas qui animent le silence en cognant sèchement contre le sol. Tu marches. Lentement. Tu gardes espoir qu’ils soient sains et saufs. A peine t’étais-tu remise debout que tu ressens le besoin de te réinstaller sur cette chaise ornant la pièce. Un souffle s’échappe de tes lippes. Tes doigts viennent se glisser dans ta chevelure, tête baissée. Tes paupières se ferment. Et tu ne vois qu’un seul visage. Ce visage même que tu étais censée détester… jusqu’à la fin de tes jours… Ce visage même où tu ne ressens que le poids de son absence à tes côtés. Perdue dans les méandres de tes pensées, tu ne fais pas attention à l’agitation se déroulant à l’extérieur de ta cellule. Tes pensées demeurent auprès de lui. Lui. Cet être unique, l’ennemi juré de ton ami d’enfance. Aussi le tien. Contradiction puissante ayant eu raison de toi. Sensation unique de ressentir le poids de son regard percer le tien… ou encore du son de sa voix parvenant si habilement à t’arracher multiples frissons. Tu devrais penser qu’à AVALANCHE. Uniquement à leurs membres. Mais non… Ton esprit en décide autrement et, pour une fois, tu ne le contredis pas. « Qu’est-ce que… » D’un bon, tu t’échappes et te relèves de cette chaise ayant soutenu ton poids. Un bruit s’échappant de la serrure de cette porte pour, qu’à la suite, tu viennes à ressentir ton myocarde rater un battement. « Sephiroth… » Souffes-tu dans un murmure lorsque tes yeux se glissent sur toute la grandeur et la prestance de celui qui aurait dû continuer à être ton Némésis. Tu es muette. Ton esprit demeure embrouillé par le produit t’ayant endormi quelques heures plus tôt, mais surtout, tu ne réalises pas qu’il soit là… « Je… Non… Non… Je crois que je n’ai rien… » Daignes-tu enfin par lui répondre tout en glissant tes doigts retrouver cette main tendue. Ces frissons demeurent toujours lourdement présents sur ta peau dès lors que tu entends le son de sa voix. « Attends… Qu’est-ce que tu… Qu’est-ce que tu dois faire…? » Lui demandes-tu de ces iris qui viennent se plonger intensément dans les siens, phalanges resserrant finement leur étreinte autour de sa main. « Je vais… t’accompagner… » Ta silhouette se rapproche davantage de la légère distance vous séparant. A chaque fois, tu te sens intimidé par lui, par cet aura qui s’échappe de son âme, sauf que tu parviens à laisser ta jumelle se reposer soigneusement, brièvement contre sa joue. « Merci… Merci de m’avoir sauvée… » Ponctues-tu de ta douce voix naturelle, prenant le risque, le temps de quelques secondes, de reposer la tendresse de tes lèvres vers celles qui parviennent, parfaitement, à te déstabiliser… Un baiser qui se veut être relativement court et bref... | | | | | |
Sephiroth | 35 16 26/04/2020 N/A N/A Héritier de la Calamité venue des Cieux... Lui-même | Lun 28 Mar - 15:34 Frisson déstabilisant. Organe cardiaque auquel tu n’accordes pas d’attention particulière qui se met à cogner plus étrangement qu’à l’accoutumée. Plus étrangement, sauf en sa présence. Il retrouve tout bonnement ce battement incontrôlable et déréglé qu’elle seule parvient à te faire éprouver. Parfaitement immobile, tu la laisses venir. Tu la laisses venir à toi. Tu n’as pas tous les tenants et les aboutissants sur le pourquoi du comment. Tu savais juste qu’elle était ici, et c’était suffisant pour que tu interviennes. La douceur, le semblant d’innocence et de crainte, ou plutôt d’intimidation, qui se lit en elle répandent une chaleur envahissante dans chaque parcelle de ton être. Le contact de ses doigts gantés, sur ta propre main gantée également, te fait éprouver le privilège et la satisfaction d’être à nouveau en contact avec elle. Tu ne lui réponds pas. Ce n’est pas étrange chez toi… Cultiver les moments de silence avec ce regard pénétrant et perçant se définirait comme l’une de tes marques de fabrique! Silence que tu maintiens jusqu’à ce qu’elle te remercie… Tant par les mots que par le geste. Le contact est bref. Très bref. Sans doute trop bref. Et pourtant, cette furtivité, tu y témoigne une réponse de tes lèvres épousant les siennes avec finesse. Conservant une proximité avec son visage, ta main libre vient à son tour de poser sur sa joue. Effleurement tout aussi fin et gracieux que celui qu’elle t’as offert en premier lieu. “Tu ne crains plus rien désormais…” Cette Némésis? Tu prends le temps de renforcer la proximité de vos visages une seconde fois afin de lui offrir un baiser plus réel, concret et appuyé. De plus lourdes secondes pour mieux ressentir la saveur de ses lèvres, et mieux souligner le plaisir de ces étranges retrouvailles. “Votre petit groupe a échoué… Ils sont tous enfermés ici. Et il est temps que le président Shinra paie sa dette…” Te redressant, tu relâches son corps et sa main. Ton corps pivote sur lui-même, à cent quatre-vingt degrés, marchant vers l’extérieur de la cellule. “...par le sang.” Une fois dans le couloir, tu t’arrêtes et tournes la tête dans sa direction. “Ce soir… Cette nuit… Toi et moi… Nous ferons tombé la Shinra… avec la mort de son président!”
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Tifa Lockhart | 52 21 26/04/2020 23 ans N/A Propriétaire et tenancière du Septième Ciel Avalanche | Lun 28 Mar - 15:55
(( tenue )) Un simple contact. Un simple contact où il t’est loisible de ressentir cette chaleur perceptible, malgré la présence de cette protection gantée, se répandre sur cette fine parcelle de peau dénudant tes doigts. Tu ne caches pas cette intimidation qu’il ne cesse de te faire avoir. Il t’intimidera toujours. Tu n’y peux rien. Tu vis avec. Ton organe cardiaque ne cesse de rebondir contre ta poitrine. Voies respiratoires qui se remplissent de cette vie que seule sa présence parvient à produire. Une vie parvenant à rendre l’air plus pur. Intimidation qui se perd sous le poids de ces pupilles pénétrantes, te poignardant en plein cœur. Le silence, tu as appris à ne pas le craindre à ses côtés. Encore plus lorsqu’il appose sa main sur ta joue. Tes paupières se ferment un instant. Un frisson électrique et déstabilisant traverse toute ton échine. Un effleurement agréable que tu savoures, silencieusement, alors que les tréfonds de ton être entament une lourde bataille pour ne pas festoyer. Paupières qui s’apprêtent à retrouver la vision de cet être éternel jusqu’à l’instant où tu sens ce second baiser se fondre sur tes lippes tremblantes de son contact. Lourdes secondes étranges, mais pourtant salvatrices que tu savoures sous un appui passionné. C’est un très fin sourire qui esquisse le coin de tes lèvres, avant de s’éteindre sous la confidence de ta Némésis, de ton Sephiroth… « Echoué, tu dis…? » Étreinte de cette main qui se renforce davantage dans celle de cet homme à la grâce envoûtante. « Comment vont-ils… » Il se redresse. Vous vous êtes détachés. Ton poing se resserre davantage dans leur creux alors que tes yeux se glissent sur le sol. « Peux-tu… essayer… de les… sentir…? » Tu sais que tu lui en demandes trop. Tu en as consciente, mais c’est plus fort que toi… Tu as besoin de savoir s’ils vont bien. Tous. Par le sang. Tu n’attends pas pour laisser à ton corps se mouvoir pour le retrouver, le rattraper. Tu t’arrêtes net dès qu’il en fit de même. Sourcils légèrement froncés, tu l’observes. « La mort… du président Shinra… » Tes yeux se baissent. Les derniers mots s’essoufflent lentement de ta voix, comme si tu avais besoin de ressentir l’impact de ces mots. « Je te suis… Toi et moi… Contre eux tous… » Tu as une revanche à prendre sur eux. Lui aussi, plus que tout. Cette fois, tu ne l’abandonneras pas… | | | | | |
Sephiroth | 35 16 26/04/2020 N/A N/A Héritier de la Calamité venue des Cieux... Lui-même | Lun 28 Mar - 20:15 Tes iris se teintent d’une lueur soudainement violente et macabre au possible. La froideur prend possession de ton regard et de chaque millimètre de tes veines. Ces mêmes veines nimbées de cette chaleur unique que seules les lèvres de ta Tifa pouvaient faire naître en toi. Cela ne devait pas te surprendre de sa part. Sa demande. Son inquiétude. Son besoin inhérent de savoir comment se portaient ses compagnons et amis. Elle t’en demande énormément, en effet. Savoir qu’il est là. Le soi-disant ‘ex-SOLDAT’. Heureusement a-t-il encore un rôle à jouer, le préservant d’un affrontement inévitable où seul l’un de vous deux pourra en sortir vainqueur. Cette teinte assassine, tu la dissimules en fermant tes paupières. Aucune expression sur ton visage. Tu écoutes. Tu ressens. “Hm.” Simple réaction qui s’accompagne de ce regard que tu rouvres et pose à nouveau sur elle. “Ils dorment. Inquiets. Épuisés. Mais ils ne sont pas blessés.” Te détournes-tu d’elle. Discrètement, l’un de tes poings est plus serré qu’à l’accoutumé tandis que tu regagnes le couloir. S’il n’y avait pas eu l’échange et le contact de vos lèvres, sans doute lui en voudrais-tu encore plus. Ce qu’il se passe entre vous est à la fois tellement fort, inévitable, unique et en même temps paradoxal et conflictuel. Toutefois, lorsqu’elle reprend tes propres mots, un fin sourire sournois et partiellement illustré de ce sadisme faisant partie de ton charme. Mouvement de lèvres qui n’est nullement surpris et entièrement satisfait par la volonté de celle qui demeure à tes côtés. De celle à qui tu offres tout ce qu’elle a désiré : vengeance contre la Shinra! “Suis-moi.” Avances-tu alors, sans te retourner vers elle. Tu maintiens ta Masamune, cette longue épée gigantesque, avec une finesse raffinée et une force généralement grandement sous-estimée. “Saisis cette chance. Oublie simplement tes rêves d’innocence et de paix. Ne pense qu’à toutes ces souffrances que la Shinra t’as causées. Voit en chaque personne qui se dresse sur notre chemin, comme un ennemi t’empêchant de prendre la revanche que tu mérites.” Énonces-tu dans la majestuosité de ton timbre ténébreux, avant d’arriver au croisement d’un couloir où une demi-douzaine de gardes patrouillent. “Ce soir je ne t’offre pas que ta vengeance, Tifa… Je t’offre l’occasion de te libérer enfin de toutes tes chaînes…” Tends-tu la main, ouverte, en direction de ce couloir où ces gardes ne risquent pas de mettre longtemps à déceler votre présence.
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Tifa Lockhart | 52 21 26/04/2020 23 ans N/A Propriétaire et tenancière du Septième Ciel Avalanche | Lun 28 Mar - 21:31
(( tenue )) Ton poing serré. Une nervosité peut tenter de se laisser apercevoir au travers de la protection gantée de ta main. Une nervosité dont tu en ressens son ampleur se siéger dans le creux de ton coeur. Un coeur qui bat dans une puissance plus ponctuelle, laissant transparaître cette pointe de crainte dans cette demande osée. Cette lumière angélique, chaleureuse et bienveillante se promène toujours dans tes veines. Cette lumière s’inquiètera toujours de ses plus proches amis. Tu sais que c’est une demande périlleuse et dangereuse que tu lui fais. Tu en es consciente. Oui, au plus profond de ton être, tu t’en veux. Tu culpabilises de lui demander cette faveur. Tu n’en es pas satisfaite. Tu oses à peine croiser son regard fermé ou laisser tes iris se reposer sur les traits de son visage. Contact d’un regard perçant retrouvé, c’est un soupir léger de soulagement qui se relâche de tes lèvres. Tu es soulagée. L’agacer? L’énerver? Non. Ce n’est pas ton désir. Bataille éternelle entre deux hommes pour lesquels tu as un attachement particulier. Deux hommes qui ne cessent de s’affronter. Sans relâche. Tu sais que c’est à cause de Cloud que Sephiroth est entré dans cet état… Un état qui te fait peur. Aucun mot ne sort de ta bouche. Ce n’est pas nécessaire. Ce n’est pas essentiel. Tu ne vas pas replonger ce poignard dans cette chair pour mieux lui faire de mal. Silence persistant où ton ombre suit celle de celui qui a su capturer ton âme sans que tu ne puisses rien y faire. Opposés qui s’attirent. Opposés où tu oserais prendre le risque insensé de te dresser entre lui et tes amis si cela était nécessaire. Oui, tu es dans un sacré pétrin, mais tu n’y penses pas. Pas tout de suite. Tes pas s’arrêtent non loin de prince des Ténèbres. Tu l’écoutes. Tu l’écoutes très attentivement. Tes paupières sont portes closes. Tu n’as besoin que de répéter, en boucle, ce que la Shinra t’a infligé durant toutes ces années. Toutes ces souffrances. Toutes ces pertes. Ton père. Ta famille. Plus que tout, tu ressens une rage incontrôlée s’entourer de ton âme. Une rage qui se concentre dans le creux de ces poings lourdement fermés où la puissance de tes matérias semble se manifester. Tes paupières s’ouvrent à nouveau. Le creux de tes iris est sombre, plus sombre qu’à l’accoutumée. La douceur a disparu de ton aura. Tu as l’impression que ton coeur va s’arracher de ton corps. « Je ne vais pas gâcher cette opportunité… Tu peux me faire confiance… » Le timbre de ta voix est ferme, presque froid. Tout ce que tu as toujours contenu semble vouloir se libérer de leurs chaînes là, ici, maintenant. Tu t’avances. Tu n’adresses pas un regard à celui qui met tes sens en émoi. Non. Tu t’avances vers ces gardes s’amusant entre eux jusqu’à ce que l’un d’eux ne finisse par te remarquer et par se rapprocher furieusement de toi. « Tu ne me fais pas peur… » Etrangement, tu es calme. Un calme qui se contraste habilement sous l’intensité et la force s’introduisant dans ce poing qui s’enfonce, qui s’abat lourdement dans le ventre de cet homme, gémissant déjà de douleurs. « Vous… ne me faites pas peur… » Murmures-tu sèchement, laissant tes poings émettre des coups sur son visage avant d’enchaîner avec un coup de pied sauté vers celui se lançant vers toi. L’assaut était donné.
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Sephiroth | 35 16 26/04/2020 N/A N/A Héritier de la Calamité venue des Cieux... Lui-même | Lun 28 Mar - 22:09 Elle avait une partie de ta confiance. Inutile de savoir si cela était un tant soit peu tolérable ou pas du tout. C’était naturel, instinctif. Tu ne pouvais y faire autrement. Si ta malice et ton obscurité naturelle ne te pousseront nullement à une confiance aveugle, la guerrière se forge petit à petit cette place unique et totalement marginale vis-à-vis du reste de l’humanité, et des esprits de la Rivière de la Vie. Sans doute serait-elle un jour capable d’être la faille face à laquelle tu pourrais te fier sans aucune interrogation, sans aucune crainte, sans aucune inquiétude. Un temps dont vous avez encore besoin? Sans doute… Mais là, tu lui fais confiance! Tu connais la part d’ombre qui réside en son être. Cette part d’ombre dont tu es, en partie, le créateur depuis le réacteur du Mont Nibel. Tu ne le combats pas. Depuis le début, tu ne le nies pas. Et pourtant, cela n’empêche votre passion dévorante et incompréhensible de s’épanouir et de se partager d’un côté comme de l’autre. Tu l’observes. Tes yeux perçants cernent sans difficulté cette lueur nouvelle garnissant les yeux de celle qui obsède ton esprit et ton âme. Elle s’avance. Majestueuse. Redoutable. Fatale. Tu te surprends à te délecter même de ces courbes s’agitant autant dans ses déplacements que dans le début de cet affrontement. Tu lui fais confiance. Tu connais ses capacités. Ces quelques gardes ne devraient nullement lui poser problème. Il aura juste fallu que deux de ses abrutis tentent de se tailler une réputation de héros en poussant pouvoir t’atteindre. Ta lame se redresse. Elle fend l’air. Mouvement brusque. Sec. Minutieusement contrôlé. Un coup transcendant sur la gauche. Un autre ascendant sur la droite. Les armes des deux gardes tombent en morceau, autant que leurs corps se scindant chacun en deux parties distinctes. Ta Tifa semble tenir les autres gardes en respect. C’est ce que tu veux : qu’elle laisse exprimer ce qui la brûle et l’anime dans cette rage secrète et profonde. Ce n’est qu’au moment où le dernier garde tombe au sol que tu reviens à ses côtés. “Ta force aura toujours une manière de me surprendre…” Souffles-tu, face à elle, ton torse presque à hauteur de son visage que tu regardes de tes iris ténébreux. “Cet ascenseur…” Ta main libre glisse à nouveau sur sa joue. “Dernier rempart jusqu’au bureau du Président…” Ton index caresse finement sa joue en retirant lentement tes doigts de sa chair au fur et à mesure. “Fais le souffrir autant que tu veux… Ma lame le finira comme il le mérite!”
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Tifa Lockhart | 52 21 26/04/2020 23 ans N/A Propriétaire et tenancière du Septième Ciel Avalanche | Mar 29 Mar - 10:04
(( tenue )) La violence t’a toujours révulsé. Préceptes importants inculqués par un père ayant quitté ce monde beaucoup trop tôt. Violence que tu emploies, toujours, parcimonie lors de tes combats. Tu n’en avais pas conscience sur le moment, car, sur le terrain, tout s’enchaîne, rien ne se contrôle. Jusqu’à ce qu’il vienne à toi. Jusqu’à ce qu’il se montre plus… entreprenant… Jusqu’à ce que tu viennes à céder à ces pulsions de vouloir être avec lui… de partager des instants uniques car tu savais que ça ne durerait pas. Pourtant, aujourd’hui, vous êtes là. Il a un objectif à accomplir, mais il est venu te sauver. Ça peut ne rien signifier, tout comme ça peut signifier beaucoup. Tu ne laisses pas la place à la réflexion. Sans que tu ne le recherches, en venant te sauver, tu sais que tu peux lui faire confiance. Pas totalement. Non pas que tu ne le voudrais pas, mais il persiste certains facteurs où tu éprouves encore un peu de mal à totalement te fier à lui. Ce jour arrivera… Tu le sais. Tout découle de lui. Cette colère. Cette obscurité qui s’empare de ton âme dès lors que l’on vienne, un peu trop, se rapprocher de tes valeurs ou de ces êtres que tu aimes. Colère que tu laisses s’exprimer dans l’échange d’une passion charnelle dévorante et incontrôlable. Mais surtout, une colère qui se réfugie, se concentre dans le creux de tes poings qui s’effondrent sur ces hommes, sur ces gardes, sur ces soldats. Redoutable force qui s’abat sur eux, tout en ne te souciant nullement de ce qui se passe du côté du Prince des Ténèbres. Obnubilée, tes coups s’enchaînent sans que tu n’en ressentes la moindre fatigue. Obsession…? Ou reflet d’une vengeance qui se montre bien plus sanglante sans que tu ne puisses t’en rendre compte…? Arme défait des mains d’un. Tirs tournés vers lui, tu enchaînes avec un saut dont le pied se fond douloureusement sur sa cage thoracique. Salto arrière où le retour se fait, dans la souffrance de celui-ci, avec ton poing illuminé de tes matérias sur sa mâchoire. Le corps, sans vie, s’effondre sur le sol. Dernier à terre. Tu te redresses. Tu essaies de reprendre ton souffle calmement, mais ton regard demeure sombre, comme si tu avais besoin de plus… comme si tu avais la sensation que ta vengeance n’était pas foncièrement accomplie. La réalité te revient en plein visage. Sa voix ténébreuse caresse tes oreilles. Ton visage se redresse. Tes yeux se reposent sur son faciès, bien qu’ils se fussent attardés sur ce torse imposant dès lors où il se rapprocha de toi. Tu ne lui réponds pas directement. Tes iris se bercent de ces ténèbres qu’il t’apporte. Tu t’abreuves de ses mots. Tu rejettes le frisson que sa main te procure en ne le montrant aucunement. Tes bras sont inertes le long de ton corps, mais tu laisses le loisir à l’une de tes mains de se reposer sur le sommet de son torse. « Tu attends mon signal… » Souffles-tu en glissant ta main le long de son torse pour la récupérer. Ce n’est pas une demande. Ce jour, inconsciemment, tu l’as attendu depuis des millénaires. Tu ne veux pas la manquer. Tu te détaches de lui pour emprunter cet ascenseur. Parcours relativement court où vous arrivez dans ce couloir, vers ce bureau. De toute ta grâce, de toute la prestance que tu peux avoir, un coup fatal s’élance sur le garde surveillant la porte d’entrée. « Rufus Shinra… » Son père ne fait plus partie de ce monde. Tu ne peux assouvir vengeance sur ce dernier, mais il en prendra le rôle, tel est son destin. Tu ne regardes pas derrière toi. Tu n’as pas besoin de te tourner vers Sephiroth pour te donner ce courage d’aller jusqu’au bout. Tu sens son aura. Tu le sens à tes côtés. Ça te suffit à t’encourager et à t’avancer, l’air menaçant sous l’amusement et la surprise du Président. « [color:b017=#CCC]Tenez donc… Vous pensez que vous allez me faire peur…? Surtout toi, mon cher Sephiroth? » Tu t’arrêtes. Ton visage se tourne légèrement vers le Prince. Un coup d'œil suffit à lui faire comprendre que tu t’en occupes. Tu le fais. Proche du Président, c’est avec habileté que tu détaches l’attache qui retient la base de tes cheveux. Geste habile, grâce sur le bout des doigts, bureau contourné où tu ne laisses pas le temps à ce dernier de sortir son arme. Non. Ce que tu fais? Tu laisses ton élastique passer autour de son cou. Tu l’enserres. De ta main libre, tu attrapes l’arme qu’il veut dégainer et tu la lances de l’autre côté de la pièce. « Sephiroth… Tu veux bien m’apporter ce couteau…? » Lui demandes-tu de ta voix douce, mais dont le regard reflète tout sauf ta tendresse. Tu lui montres la présence du couteau de tes yeux. L’étreinte se resserre plus encore autour de son cou où tu finis par souffler à l’oreille: « Tu vas payer… pour tous les crimes que tu as commis… Tout… »
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Sephiroth | 35 16 26/04/2020 N/A N/A Héritier de la Calamité venue des Cieux... Lui-même | Mar 29 Mar - 21:28 Tu ne comptes clairement pas jouer les trouble-fêtes, ni tenir le rôle de celui qui va arrêter cette délicieuse brune te tournant bien trop l’esprit et l’âme. Ce n’est pas que pour ses beaux yeux que tu es venu la sauver. Tu l’as fait car elle a une importance toute particulière, certes, mais aussi car il n’y a que comme ça qu’elle pourra s’émanciper de ce qui ronge son âme… Et que ses amis lui empêcheront toujours de faire, ou d’être. Ce gros musclé cherchera toujours à encaisser les coups à sa place. Cette piètre marchande de fleurs, Cetra de son état, possède un autre rôle à jouer… Alors que lui… Lui… Cloud. Il la protégera au point de ne jamais la laisser se salir les mains, ni même lui offrir la permission d’exprimer ce qu’elle ressent et a réellement besoin. Ami égocentrique et bien trop aveuglé par son esprit que tu prends soin à torturer… Le seul. Tu es le seul à pouvoir lui permettre d’agir dans le pêché… le mal… la violence… le sadisme… et la vengeance. Qu’elle se venge enfin de tout ce que la Shinra lui inspire. Qu’elle se venge sur eux du propre mal que tu as infligé à sa vie. Qu’elle se venge de ses rêves brisés. Et qu’elle laisse exprimer ces ténèbres enfouies que tu cherches à éveiller, autant qu’elle peut s’accrocher à faire écho à la part plus lumineuse pouvant s’avérer présente en toi. Aucun mot ne quitte tes lèvres lorsque vous arrivez dans le bureau du Président. Fils de parvenu. Chef des Turks. Opportuniste ne visant qu’à dérober ce qu’il te revient de droit : Jenova. Ton visage n’exprime absolument aucune émotion… Exception faite de ce rictus naturellement dangereux, inquiétant et cruel. Elle agit. Elle réagit. Initiative d’un coeur plein de haine qui s’illustre sous une lueur traversant autant ses iris qu’elle ne perce les tiens. Lentement, presque docilement, à travers une allure cauchemardesque pour Rufus Shinra, tu t’exécutes à sa demande. Tu fais durer le plaisir de ce calme glacial qui te caractérise. Main gantée se posant sur le bord du couteau, ce dernier est saisi entre tes phalanges. Tes pas contournent lentement ce bureau afin de venir rejoindre cette beauté fatale qui possède la chair et le plaisir ténébreux qui émane de toi. Tes yeux se posent sur elle. “Fais le hurler… Autant que tu le désires… Fais le payer, et libère toi… Cette nuit, oublie les tous… Laisse exprimer ce qui t’anime au plus profond de ton être…” Rapproches-tu dangereusement ton visage du sien, de ses mèches et de son oreille. “Ma Tifa…” Murmure encore moins audible, qu’elle seule peut percevoir, à l’instant même où tu cales le manches du couteau entre ses doigts, et que tu refermes ces derniers des tiens afin qu’elle puisse s’adonner à ce qu’elle a besoin de libérer. Tu te recules. Tu recules afin qu’elle se montre plus violente et brutale qu’elle ne l’a jamais été. D’une certaine manière, tu la laisses ‘jouer’ avec sa proie. Et ce n’est que lorsque le moment ultime s’annonce que tu viens te placer face au bureau du Président. “Tel père… tel fils… Mort à la Shinra.” Ta voix glaciale se pose à l’image de la pointe de la longue lame survolant la surface du bureau. La pointe de celle-ci s’était posée sur le coeur de l’héritier. Et comme dans du beurre, elle s’y enfonce sous la dernière syllabe avec un mouvement aussi fluide que sec et soudain.
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Tifa Lockhart | 52 21 26/04/2020 23 ans N/A Propriétaire et tenancière du Septième Ciel Avalanche | Mer 30 Mar - 19:04
(( tenue )) Tu ne réalises pas. Tu ne réalises pas de l’acte atroce, horrible et terrifiant que tu viens d’infliger à l’être héritier coupable de tous tes maux. Tu ne réalises pas avoir été jusqu’à torturer un homme à l’aide de ce couteau… ou de cet accessoire à cheveux pour l’étrangler. Ton esprit est bien obstrué. Il est bien trop à l’ouest pour que tu réalises quoique ce soit. C’est lui. C’est lui. Celui qui tourmente autant ton âme que ton cœur que ton esprit. Ce délicieux et envoûtant ténébreux qui emploie les mots, qui emploie les gestes précis et parfaits pour succomber à ces ténébres que tu as trop longtemps refoulé. Son approche. Si fébrile. Si tentant. Si vibrante. Son approche t’a motivé à apporter le coup de grâce à l’héritier. Un coup de grâce pour laisser le soin au prince de tes hormones d’en finir avec lui. Et c’est à ce moment-là. C’est à ce moment où tes yeux regardent cette lame s’enfoncer dans l’organe cardiaque de l’ennemi que tu finis par reculer. C’est à ce moment-là que tes esprits semblent reprendre place dans cette réalité qui était la vôtre. Une réalité où tu n’es pas cette Tifa. Une réalité où tu n’es pas celle qui fait mal. Tes pas te ramènent davantage en arrière. Tu ne sais pas dire si tu es heureuse de voir la vie s’échapper de l’être maléfique. Dans le fond, tu es soulagée. Tu es soulagée qu’il ne soit plus capable de vous sommer la moindre souffrance. Un soulagement qui s’exprime sous l’accélération soudaine de ta respiration. C’était comme si ton cœur voulait s’échapper de ta poitrine pour hurler. Et tu t’effondres. Tu t'effondres, tête baissée. Paupières closes, tu murmures. « C’est terminé… »Sans aucun contrôle, tu sens des larmes s’échapper lentement de tes iris. « C’est fini… » Tu as besoin que ces quelques minutes s’écoulent et s'imprègnent de ce court silence pour que la tension se relâche. Tes poings serrés se tapent fortement contre le sol brillant du bureau. « C’est terminé… » Des larmes se versent et roulent le long de tes joues. Elles sont remplies de cette colère qui s'évapore. Elles sont remplies de ce mal être que tu as dû endosser durant toutes ces années. Chaque membre d’Avalanche était vengé. Ton père. La mère de ton ami d’enfance. Zack. Tu ne peux compter ta meilleure amie dans le lot, son histoire est encore à part et particulière. Puis, il y a Cloud et Sephiroth. Ceux-là même qui siègent ton coeur et font partie de ton histoire. Tu te redresses. Tu te relèves. Ces larmes sont balayées d’un revers de main, laissant tes yeux glisser sur la silhouette du fils, baignant dans son sang. « Que… Que conseilles-tu qu’on fasse… maintenant…? »
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Sephiroth | 35 16 26/04/2020 N/A N/A Héritier de la Calamité venue des Cieux... Lui-même | Dim 10 Avr - 20:26 Tu n’as clairement pas son humanité, ni sa sensibilité. Enfoncer ta lame dans le corps de Rufus n’est que la résultante d’une guerre que la Shinra a déclaré elle seule à ‘Mère’ et, en l’occurrence, à toi, son parfait héritier. Il ne pouvait demeurer une autre conclusion à cet affrontement entre l’illustre entreprise et ta croisade infernale. La seule barrière qui demeure encore sur ta route? La petite bande de celle dont les larmes s’expriment en cet instant. Celle dont le corps meurtri par une multitude d’émotions se tient à ce bureau tandis que tu sors lentement et imperturbablement la pointe de ta lame du corps de votre victime. Tu ne vas pas le pleurer. Tu ne pleurerais jamais un seul individu. Autant que tu ne pourras renoncer à l’inévitable si les amis de ta princesse à la chevelure de jais devait te croiser maintenant. Folie de celui qui a réussi à prendre ta vie de vouloir encore empêcher ton devoir sacré. Dommage collatéral pour cette femme que tu désires et qui fait vriller l’ensemble de ton âme plus que tu ne le voudrais. Tu n’as pas besoin de parler ou de l’interroger pour comprendre la dualité qui doit se dérouler en son for intérieur. Mais que tu le veuilles ou non, tu ne peux accepter de continuer à exister sans elle. Fermant les yeux, tu pivotes sur le côté, mimant la direction d’un retour aux cellules. “Je vais te ramener à ta cellule…” Tu sors un pass de ta poche, ensanglanté, se tenant à la hauteur de cette chevelure argentée qu’elle peut observer, cette dernière camouflant parfaitement ton visage lui faisant ‘dos’ pour ainsi dire. “Quand je serai parti, tu pourras utiliser cette carte pour que vous puissiez sortir…” Ton visage se pivote enfin. S’illustrant de profil, ton regard en coin tourné vers celle qui anime ton être et ton âme plus qu’elle ne le devrait, tu ne la lâches pas de ton attention. “Il vaut mieux pour toi que la Shinra pense que je suis l’unique responsable…” Et tu ne peux l’emmener avec toi, tu le sais très bien. Vous le savez tous les deux! Tu penches d’ailleurs le visage vers le bas face à cette éternelle fatalité vous unissant. “Mais je peux nous accorder quelques instants… si tu souhaites ma compagnie?” Souffles-tu dans une demande presque cruelle tout en venant tendre ta main ouverte, épée rangée, et tendue à l’attention de celle que tu désires tant…
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Tifa Lockhart | 52 21 26/04/2020 23 ans N/A Propriétaire et tenancière du Septième Ciel Avalanche | Lun 11 Avr - 10:21
(( tenue )) Ton myocarde souffre. Ton âme est endolorie. Elle éprouve des difficultés à se remettre de cette lame s’enfonçant dans le corps du fils du Président, mais surtout de la folie s’étant emparée de tes actions, de ton esprit. Tu t’en veux. Tu culpabilises. Tu n’aurais jamais dû mettre un terme aux agissements de Rufus Shinra de cette façon. Un flot d’émotions survole et s’empare de ton âme. Tu sanglotes. Des tremblements surprennent ta chair alors que tu sens les mouvements de Sephiroth se déplacer, sans réellement te faire face. Tu ne le regardes pas. Tu n’es pas étonnée qu’il ne vienne pas te ramener contre lui, dans ses bras. Le geste t’aurait, sans doute, procuré beaucoup de bien-être, mais, tu n’aurais pas su supporter de rester là, contre lui, pas après ce qui vient de se passer. Oui, tu ne te reconnais pas et non, étrangement, tu ne lui en voulais pas. Tes sanglots s’évaporent. Dos à toi, tu ne vois que cette longue et interminable chevelure argentée. Une chevelure que tu aimes regarder. Une chevelure qui t’apaise et dont il t’arrive de laisser tes doigts le plaisir de glisser entre quelques mèches pour en retenir la sensation sous tes phalanges. Le prince de tes Ténèbres glisse une carte magnétique vers toi. Une carte que tu prends, malgré le sang qui la comble. Une couleur que tu ne peux pas essuyer tant elle est devenue sèche et incrustée sur sa pauvre victime. Tu es silencieuse, mais le regard qui s’offre à lui, même s’il ne te fait nullement face, exprime toute la gratitude que tu as envers son être. Cet homme n’est pas censé te plaire et pourtant, tu te sentais prête à le suivre… n’importe où où il ira. La carte se glisse dans cette petite poche ornant le côté droit de ta jupette. Il porte enfin son attention sur toi. Revoir son visage, recroiser son regard t’électrise encore. Une vague de chaleur surplombe ton être. Tu t’avances vers celui qui anime tout ton être de cette façon interdite et silencieuse. A quelques centimètres de son visage, une main gantée se glisse faiblement contre cette main qu’il te tend. Une main où tes doigts viennent s’y reposer… viennent se serrer autour de cette main robuste. « Je dois perdre la raison, mais… Je ne peux… Je ne veux pas me passer de toi… pas maintenant… » Tes doigts ont l’audace de s’entrelacer aux siens, te rapprochant un peu plus de son corps, de son visage. « Allons dans ma cellule… que je puisse te montrer… à quel point… j’ai besoin que tes ténèbres m’envahissent… à nouveau… » Redoutable contraste qui se souffle sous un timbre de voix sensuel, presque suave à l’attention de l’unique être capable de te faire tourner la tête, le seul où ton esprit met en pause cet incident désastreux pour cette seule envie d’être en sa compagnie. La raison? Elle est simple… Le temps ne vous ait jamais accordé. Pas pour vous. Pas pour votre destin, pas avec cette fatalité qui vous unit. Tu te refuses de te séparer de lui… et tu le lui montres, le temps d’un court instant, par l’alliance de tes lèvres contre les siennes…
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Sephiroth | 35 16 26/04/2020 N/A N/A Héritier de la Calamité venue des Cieux... Lui-même | Lun 11 Avr - 22:25 Elle est devenue cette faille plus que tu ne veux l’admettre. Toi, le ténébreux imperturbable, glacial et mortel, te sentais frémir et trembler de ton âme lorsqu’elle se retrouvait près de toi ou bien qu’elle clamait ta présence. La manière que ses doigts ont de se plonger et de s’entrelacer aux tiens. La façon que sa voix à de murmurer son besoin et son désir de toi. L’expression de son regard lorsque tu plongeais tes iris dans les siens, de manière si perçante et profonde. Elle embrasait la parcelle de vie trop enfouie qui sommeillait en toi. Et à son contact, tu ne parvenais nullement à lutter contre cet embrasement et cet éveil. Tu ne voulais même pas y renoncer par ailleurs. Tes ténèbres demeurent mais laissent coexister le visage de la sensualité, de la romance, du désir et de la passion dans un inédit aussi déstabilisant que tu avais appris à l’apprivoiser. Les propos de ta Tifa sont plus que clairs et équivoques à la fois. Tu n’as pas envie de t’en échapper, ni de t’en soustraire. Les mots n’ont aucun intérêt en cet instant. Pas avec le rapprochement qu’elle entreprend et que tu termines également de ton initiative, rompant la moitié de la distance séparant vos visages pour cueillir par toi-même aussi le contact chaud et enivrant des seules lèvres que tu as pu goûter, et que tu goûteras à jamais! Tes doigts entrelacés se resserrent autour des siens alors que ton autre main désormais libérée de la carte d’accès vient se poser à nouveau sur sa joue. Main gantée tenant sa peau entre tes phalanges, tes lèvres se laissent à se mouvoir dans une sensualité profonde et langoureuse où tu ne retiens nullement les retrouvailles bénies de vos langues. Baiser que tu éternises et perdures tant que possible avant que le besoin de souffle ne se fasse ressentir de part et d’autre. “Viens… il ne mérite pas la présence de ce que nous partageons…” Conserves-tu la profondeur de tes yeux perçants plongés dans les siens, tout en relâchant sa joue de ton contact. “Laisse moi te raccompagner à ta cellule… profitant de cet instant que le temps nous accorde…” Ta main quitte la sienne pour se glisser dans le creux de ses reins, sur sa peau, entre le bas de son top et le haut de sa jupe. “Ma Tifa…” Murmures-tu dans une ténébreuse sensualité dans le creux de son oreille tout en l’invitant à marcher à tes côtés pour retourner dans la zone ‘prison’ de l’immeuble…
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Tifa Lockhart | 52 21 26/04/2020 23 ans N/A Propriétaire et tenancière du Septième Ciel Avalanche | Mar 12 Avr - 13:47
(( tenue )) Un souffle béni des cieux comble l’intérieur de tes poumons. Poumons qui se gonflent d’un souffle de vie retrouvé au contact de ces lèvres que tu voudras, à jamais, goûter. Des lèvres uniques qui te font te sentir plus forte, plus précieuse, plus essentielle envers la seule personne qui mérite un tant soit peu de romance et de passion. Seule personne capable de t’arracher de lourds et intenses frissons, à en laisser une marque solide sur la surface de ta peau. Myocarde qui s’entoure d’une vague de chaleur face à cette étreinte qu’il resserre. Frisson qui se ponctue sous l’apposition de ses doigts gantés sur la douceur de ta joue. Tes paupières ne s’en referment que plus encore pour en savourer le contact plus que possible. Baiser langoureux, rempli de cette sensualité que tu éprouves pour lui, c’est un regard désolé que tu adresses à l’égard de Rufus sous les mots prononcés par ton Prince, à la rupture de vos lèvres. Tes yeux se reposent quasiment aussitôt sur les siens. Tu te perds presque immédiatement dans la profondeur de ses iris perçants. Une longue chair de poule prend ton échine en otage en sentant sa peau entrer en contact de la tienne, mais encore davantage sous ce murmure qui l'électrise et dont tu te retiens un élan de spontanéité le temps de pouvoir retourner à l’intérieur de cette cellule qu’est la tienne. Un passage où tu es rassurée qu’aucune caméra ne soit fonctionnelle. Pour cela, tu te dois de le remercier à nouveau. Ce n’est qu'arrivée à la porte de ta cellule que tu sors la carte magnétique que tu glisses à l’intérieur de la serrure. Regard à droite et à gauche, vous finissez par entrer à l’intérieur. « Mon Sephiroth… » Toi-même, ressens-tu la puissance provenant du timbre de ta voix sensuelle et suave, sans contrôle. Tes pas se rapprochent de lui. Tes mains se reposent dans une grâce sensuelle sur le sommet de son torse, iris blottis dans le creux de ses siens. « Tu ne peux imaginer… à quel point… tu me manques… » Mots soufflés dans un murmure contre ses lèvres. Yeux qui oscillent entre son regard et ses lèvres, regard caressant chaque trait de son visage. « Merci d’être venu… Merci de m’avoir… sauvé… » Mots qui s’éteignent sous les retrouvailles sensuelles et langoureuses de vos lèvres et de vos langues, laissant le soin à une main de se glisser sur le creux de ses reins, maintenant l’autre sur ce torse dont le bout de tes doigts effleure, caresse la parcelle de peau dénudée.
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Sephiroth | 35 16 26/04/2020 N/A N/A Héritier de la Calamité venue des Cieux... Lui-même | Ven 22 Avr - 4:20 Sa voix est une véritable caresse pour tes oreilles. Dés lors que la porte de sa cellule se referme, tu sais que rien ne pourra se liguer contre vous, ni s'immiscer entre vous. Elle était la seule détentrice du pass capable de libérer ses amis. Et tu savais pertinemment qu’elle ne te ferait pas l’affront de les libérer maintenant. Pas avec ce que vous traversiez, partagiez et viviez tous les deux. L’étrangéité de cette relation? Tu ne l’oublies que davantage dés que la proximité ses droits. Comme en cet instant où ses murmures viennent ricocher sur ton visage. Que ses mains se posent sur ton corps et que tu ne peux résister à l’envie d’enrouler tes bras autour de sa taille, de ses hanches… Une main sur la partie dénudée du creux de ses reins… L’autre à la surface de cette jupette dont tes phalanges touchent néanmoins le sommet de ses fesses par-delà le cuir de sa tenue. Ses mots? Tu n’as ni le temps, ni l’envie d’y répondre. Pas par d’autres mots. Le contact retrouvé de vos lèvres et de vos langues sont un langage bien suffisant pour vous deux. Au travers de ce baiser, tu te montres langoureusement attaché et passionné, tout en laissant trahir le manque que tu avais d’elle. Ce ne sont pas tes mots qui déclareront ce que tu ressens réellement pour ta Tifa… Ce seront toujours tes actes, et n’est-ce pas ce qui compte le plus? De ta main sur sa jupette, tu la presses davantage contre ton bassin et contre ton corps tout en entier. Tu laisses la fièvre de vos bouches vous emporter là où ton autre main vient saisir avec une étrange délicatesse cette main qu’elle a posé sur ton torse. Tu en caresses tout le gantelet de cuir, jusqu’à arriver au contact de sa chair. Avec douceur, lenteur et une forme de sensualité, tu viens lui ôter ledit gantelet, affichant dés lors la peau de son bras, de sa main et de ses doigts dans lesquels tu viens entrelacer tes doigts toujours gantés, comme une invitation à agir de la même manière avec toi… Tout en savourant et prenant le temps qu’il faudra.
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